Né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, Assoukrou Poupoint obtient son baccalauréat artistique avec mention, au lycée d’enseignement artistique d’Abidjan. Il poursuit ses études en France, d’abord, en Histoire de l’art et archéologie à l’Université Paris 10 Nanterre la Défense, puis à l’École Supérieure d’Art et Design de Tours, où il est diplômé avec les félicitations du jury. Son travail a été montré dans plusieurs expositions, notamment au Salon d’Automne de Paris 2017 (section Jeunes Arbustes), pour le prix JUVENARS-IESA et pour le prix Paris 1 Panthéon Sorbonne (2021). Cette même année, il est lauréat de l’atelier-résidence aux ateliers de la Morinerie.
Face aux actuels discours prophétiques, des artistes livrent leur propre vision de l’apocalypse. Assoukrou Poupoint représente les nouveaux cavaliers qui menacent notre humanité : la surpopulation, la surconsommation, les technologies… Dans cette gravure, morts et vivants sont liés par une structure filaire mi-organique mi-végétale, métaphore de nos relations à la fois fusionnelles, dominants-dominés et structurelles. Alors, l’Homme va-t-il s’autodétruire ou se sublimer ? « Nous sommes devenus peu à peu indifférents aux quatre spectres qui faisaient trembler nos aïeux : guerre, famine, mort et fléaux. Pourtant, malgré la menace, notre humanisme nous fait prendre conscience des liens qui unissent notre communauté de destin, notre réel désir de résistance et notre volonté de changer. Apocalypse ou apothéose ? »